Bassin de Blanzy
Voici une liste des puits foncés dans le bassin de Blanzy :
Concession de Blanzy :
- Puits Abraham
- Puits de Blanzy (1/2/3/4/5/8) N°1 ou puits de la Molette - N°2 ou puits de la Pompe à feu
- Puits (N°3b/6/7)
- Puits Boulay (1/2/3)
- Puits du Cerisier
- Puits du Champ Marceau
- Puits de la Chassagne
- Puits aux Curtils
- Puits Desbrosses
- Puits de l'Etang Denis
- Puits Gagère
- Puits Giroux
- Puits Harmet
- Puits Henri
- Puits Joursanvault
- Puits Lambert
- Puits Laveau
- Puits Montaumet
- Puits de l'Ouche (1/2)
- Puits Saint Claude (1/2)
- Puits de la Tire
- Puits des Toits
- Puits du Vieux Champ Marceau
Concession des Crépins :
- Puits de l'Affleurement
- Puits Brard
- Puits Bureau (1/2)
- Puits des Crépins (1/2)
- Puits de Florette
- Puits du Four d'Appel
- Puits Lambert (1/2)
- Puits de la Machine "Petit Puits"
- Puits Manès
- Puits Rateau (1/2)
- Puits Sainte Elizabeth
Concession de Montceau :
- Puits des Alouettes (extraction)
- Puits Barrat (1/2) (aérage)
- Puits du Bois du Verne (1/2) (aérage)
- Puits de la Centrale (extraction)
- Puits Darcy (1/2) (extraction)
- Puits Jules Chagot (extraction)
- Puits Lucy (3/4) (extraction)
- Puits de Magny (1/2) (extraction)
- Puits Maugrand (1/2) (extraction)
- Puits de la Pelouse
- Puits Plichon
- Puits Ravez ou Puits Sainte Marie (1/2)
- Puits Rozelay (1/2)
- Puits Saint François
- Puits Saint Louis (extraction)
- Puits Saint Pierre (extraction)
- Puits Sainte Barbe
- Puits Sainte Elisabeth (1/2/3) (aérage)
- Puits Sainte Eugenie (Anciennement Puits Cinq Sous)
- Puits Sainte Hélène (aérage)
- Puits Sainte Marguerite (aérage)
- Puits Vieille Pompe
Concession de Perrecy-les-Forges :
- Puits du Bois Simon
- Puits Bonnin Bonnot
- Puits Champ Callier
- Puits du Creusot
- Puits de l'Eperon
- Puits de l'Etang
- Puits de la Nativité
- Puits de Romagne
Concession des Porrots :
- Puits l'Ecole
- Puits quatre nations
- Puits des Porrots (1/2/3/4)
- Puits Ponsard
- Puits Ramus
- Puits Révolution
- Puits Pré au Roi
- Puits Rozelay 1(/2)
- Puits Terre des Brosses
Concession de Ragny :
- Puits Bertrand (1/2)
- Puits du Bois
- Puits du Bois Bouché
- Puits du Centre (1/2/3/4/5/6/7)
- Puits du Champs de l'eau
- Puits de la Descenderie
- Puits du Gratoux (1/2/3/4/5/6/7/8)
- Puits de Monay (1/2/3/4/5/6/7/8/9)
- Puits du Ragny (1/2/3)
- Puits de la Rue
- Puits Sainte Barbe
- Puits Sergant
- Puits Trémeaux (1/2)
- Puits de la Trinité
- Puits Valentin
Concession de Theurée-Maillot :
- Puits des Baudras
- Puits du Charme
- Puits de l'Essertot
- Puits Jumeaux
- Puits de Laugerette
- Puits Louvots
- Puits Michel
- Grand Puits de Montmaillot
- Puits Pansemont (Ecrit aussi Pancemont)
- Puits Saint Amedee
- Puits Saint Paul
Les houillères de Blanzy
Direction - Ateliers
Il s'agit de l'ancien bâtiment de direction des houillères de Blanzy et des ateliers au jour construit aux alentours de 1847. Ils comprennent à cette époque les ateliers, magasins, logements et bureaux. Le portail d'entrée est dessiné par Paul Dumouza, il est orné de l'inscription en fer forgé "Mines de Blanzy" et surmonté des initiales du créateur de la société (Jules Chagot)
Syndicat
La chambre syndicale des ouvriers mineurs de Montceau-les-mines est créée le 08 juin 1899 et regroupe 8900 adhérents. A la suite de l'acquisition d'un terrain en 1906, sa réalisation est entreprise par l'architecte Manin de Longjumeau en 1908. Son emplacement n'est pas le fait d'un hasard, puisque le futur bâtiment se trouve en confrontation directe avec celui des houillères, de l'autre côté du canal et de la voie de chemin de fer. Son inauguration se fera le 30 et 31 mai 1909. Depuis 1995 la ville de Montceau-les-Mines en est propriétaire.
Les façades et les toitures sont inscrits aux monuments historiques en 2012.
Le dispensaire
Le dispensaire est crée en 1922 par la Société Anonyme des Mines de Blanzy afin de lutter contre la tuberculose. Il est l'oeuvre de l'architecte montcellien Marcel Fournier. Le bâtiment est composé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et d'un étage. Le bâtiment est construit en moellons calcaire enduit et couvert d'un toit en demi croupe en tuiles mécanique. Sa façade Nord-Ouest offre deux avant-corps couverts de pans brisés comprenant chacun des baies vitrées scindées de traverses et meneaux. L'utilisation de matériaux telle que la brique en décoration et de tuiles en couvertures témoigne du style régional.
Le monument aux mineurs
L'érection d'un monument aux morts à la fin de la Première Guerre Mondiale est décidée par le conseil municipal de Montceau-les-Mines. C'est Antoine Bourdelle qui réalisa ce monument, après avoir visité la ville et la mine, c'est donc naturellement ce thème qu'il souhaite utiliser. L'oeuvre représente une lampe de mineur élevée sur un piédestal dont chaque face est ornée par la vie du mineur : les mineurs dans la mine, le départ du mineur pour le front, le travail des femmes à la mine, les mineurs dans les tranchées. Dans la partie basse est sculptée le nom de tous les soldats morts pour la France ainsi que des médaillons représentant les outils des mineurs. L'oeuvre originale est inaugurée le 12 octobre 1930, soit presque un an après (01 octobre 1929) la mort de son créateur. Elle sera complétée par la suite par les prochaines guerres.
L'oeuvre est protégée aux monuments historiques depuis le 30 septembre 2020 et se substitue à son inscription du 07 avril 2016.
Le monument aux victimes de la mine
Ce monument est crée le 11 juin 1905 par le sculpteur chalonnais Louis Thivin. Posé sur un piédestal, il comprend quatre personnages en ronde bosse représentant : un mineur, un forgeron, une veuve et son enfant et enfin une représentation allégorique de la Renommée. L'ensemble est couronné grâce à un chapiteau par le buste de la République. Sur chaque face on y voit la date de 1905, l'emblème des mineurs, le blason de la ville et une couronne de fleurs.
Le piédestal est divisé en deux, dans sa partie haute chaque face est encadré par une plaque rappelant la reconnaissance et la mémoire des mineurs. Sur l'une d'elle on peut lire le poème de Clovis Hugues :
Honneur à ces pures victimes
De l’élément sourd et jaloux
Comme le soleil sur les cimes
Leur souvenir luira sur nous
Leur fosse est à jamais sacrée.
La terre, demain libérée,
Pourra les fêter sans remords
Et c’est leur esprit qui tressaille
En nous, sur les champs de bataille
Où le Droit féconde la mort.
Dans sa partie basse l'année d'une catastrophe est sculptée : 1867 (Cinq Sous), 1872 (Sainte Eugénie), 1895 (Sainte Eugénie) ainsi qu'une plaque rappelant la dernière catastrophe marquante de la région en 1958 (Plichon).
Puits Saint Claude
Année : 1857-1882
La Compagnie des mines de Blanzy, fonça deux puits pour la mine Saint Claude, le puits N°2 fut abandonné dés 1871 et seul le premier continua d'extraire jusqu'en 1882.
Dans la région de Blanzy c'est le seul chevalement restant. Une association bénévole "La Mine et les Hommes" a remonté ce chevalement en 1981, qui fût construit à l'origine en 1916 par les Ets Fournier-Mouillon pour servir à la bure du Pré-Long (Montceau-les-Mines). Il est haut de 20 mètres et descend encore à -35m (originalement le puits N°1 descendait à -502m).
Sources :
- Ministère de la Culture.
Aujourd'hui ce site est devenu un musée. Vous découvrirez les bâtiments du jour avec la lampisterie, la salle des pendus, puis la recette (reconstruite en 1999), le chevalement, la machine d'extraction (ancienne machine à vapeur datant de 1877) ainsi qu'une ancienne galerie de mine reconstituée avec ses outils et techniques d'exploitations.
Il ne s'agit pas du chevalement d'époque, ni la machine d'extraction, ils ont été sauvegardés à partir d'autres sites pour former le musée de Blanzy.
Ce premier bâtiment (cf :première photo) est une reconstitution d'une lampisterie, le bâtiment de droite abrite un treuil pour le trainage des berlines vers le culbuteur. Le charbon se déversait dans des grands wagons tomberaux, en dessous, avant de partir vers le lavoir des Chavannes.
Ce sont ces locos, qui amenaient les tombereaux au lavoir des Chavannes.
Remarquez les "portes" coulissantes au niveau des passages de câbles.
Il s'agit d'une machine à vapeur entraînant un double tambour à câble rond muni d'un système à chevrons au centre. La machine est issu des ateliers Gustave Pinette à Châlon-sur-Saône.
Tout est encore fonctionnel, en témoigne ce moteur à vapeur qui actionne le système de pompage.
Puits de Laugerette
Année : 1908-1966 (14 Mai 1966)
Compagnie : Société Anonyme des Mines de Houille de Blanzy
Le puits de Laugerette fût foncé à partir de 1908, le bâtiment de la machine d'extraction et de la salle des machines sont construits en 1913, date du début d'extraction, on retrouve cette date également sur le fronton d'un des bâtiments. Cet ensemble de bâtiments sont les derniers témoins de cette mine, tout a été détruit à sa fermeture.
Autres vestiges
- Puits Bertrand : Deux puits furent fonçés entre 1833 et 1837 par la Compagnie des Mines de Houille du Ragny et des Perrins. Elle fût cédée à la Compagnie des Mines de Blanzy en 1852 alors que l'extraction était déjà arrêtée depuis un an. A partir de 1875-1876 le bâtiment de la machine d'extraction fût transformé en logement. Ce bâtiment existe toujours et sert encore de logement.
- Puits des Crepins : Le bâtiment d'extraction existe toujours et sert de logement.
- Puits de la Chassagne : Le bâtiment d'extraction existe toujours et sert de logement.
Sources :
- Ministère de la Culture.
Bassin du Creusot
Voici une liste (exhaustive) des puits foncés dans le bassin du Creusot.
Concession du Creusot :
- Puits 1, 2, 3, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 19, 20
- Puits des Alouettes
- Puits du Bois
- Puits des Boulots
- Puits de la Bourrique
- Puits de la Chaise
- Puits Chaptal
- Puits Chaussard
- Puits Coté Z
- Puits du Creusot
- Puits de l'Eglise
- Puits Feydeau
- Puits de la Glacière
- Puits de la Grande Galerie
- Puits de l'Hérétique
- Puits des Jardins
- Puits de la Loi
- Puits de la Machine
- Puits Manby
- Puits des Moineaux
- Puits Monin
- Puits de la Montagne
- Puits Müller
- Puits des Nouillots
- Puits du Noyer
- Puits de la Plate-forme
- Puits du Pré
- Puits de l'Ouche
- Puits de l'Ouest
- Puits de la République
- Puits Robert
- Puits de la Sablière
- Puits Saint-Antoine
- Puits Saint-Eloi
- Puits Saint-François
- Puits Saint-Laurent
- Puits Saint-Laurent de l'Ouest
- Puits Saint-Louis
- Puits Saint-Luc
- Puits Saint-Paul
- Puits Saint-Pierre
- Puits Sainte Barbe
- Puits Sainte Barbe de l'Ouest
- Puits du Sud
- Puits Virieux
Puits de la Glacière
Ce puits de recherche a été fonçé de 1854 à 1857 jusqu'à la profondeur de -256m mais a très vite été noyé face à l'abondance des eaux. Il a donc servi pour le pompage de l'exhaure.
L'orifice du puits est toujours visible, mais il est noyé quelques mètres plus bas. Le bâtiment de la machine d'extraction a été conservé, après sa première utilisation il a servi pendant un temps comme atelier d'entretien pour la cokerie.
Dominant la plaine des Riaux, site d'origine de la première usine créée au Creusot en 1785, la plate-forme des hauts-fourneaux rassemblait tous les équipements nécessaires à l'alimentation et au fonctionnement des hauts-fourneaux situés à sa base : l'estacade de déchargement des minerais de fer; les fours à coke, les souffleries, des canalisation d'alimentation en air, en eau...des chaudière, des ateliers d'entretien et des bureaux. Ces divers équipements évoluèrent en fonction des progrès techniques au cours du 19ème siècle et jusqu'à l'arrêt du dernier haut-fourneau en 1939.
Devenue friche industrielle, la plate-forme des hauts-fourneaux a été réaménagée en "Jardin des terrasses" par la Communauté Urbaine Le Creusot-Montceau-les-Mines en 1986-87.
De ce côté nous pouvons apercevoir immédiatement l'ancienne halle aux grues et locomotives, édifiée en 1848 et qui sert aujourd'hui de bibliothèque pour le campus universitaire. Et au loin, c'est le bâtiment Safran (anciennement Snecma)
Bassin d'Epinac
Voici une liste (exhaustive) des puits foncés dans le bassin d'Epinac (Selon plusieurs textes, jusqu'à 70 puits ont été foncés entre 1829 et 1863) Sont recensés ici seulement les puits pour l'extraction du charbon.
Concession Epinac :
- Puits Champs-Pialey
- Puits du Chateau
- Puits du Curier
- Puits Fontaine Bonnard
- Puits de la Garenne
- Puits Haggermann
- Puits Hottinguer
- Puits Lestiboudois (Ecrit aussi Lestibaudois, Lertibaudois Tiboudois)
- Puits de l'Ouche
- Puits Sainte Barbe
- Puits Saint Charles
- Puits les Thibaudais
Concession Sully, La Forgé, Saint Léger :
- Puits des Barbottes
- Puits du Bois
- Puits Caulet
- Puits Daquin
- Puits de la Forge
- Puits des Fourneaux
- Puits Francois Mathieu
- Puits Mallet
- Puits de Marvelay
- Puits du Pré
- Mine de Veuvrotte
Concession Aubigny-la-Ronce :
- Puits de Roncevaux
- Puits de Chaton
Puits Hottinguer
Année : 1863 (26 mai 1863) - 1936
Compagnie : Société des Houillères et Chemins de fer d'Epinac
Le puits Hottinguer est une tour dite "Malakoff" tout en brique, qui utilise un procédé d'extraction unique en son genre, grâce à un système atmosphérique, la cage-piston se déplace par aspiration ou dépression crée par le vide d'air, afin de pouvoir monter ou descendre, dans le puits. Il n'y avait donc pas de câbles, (ils n'étaient pas assez résistant de toute façon, ni assez longs pour cette profondeur), la hauteur de la tour s'explique d'ailleurs, par l'importance de ce système. Le puits atteint les -618m, un record en France à cette époque, mais on a exploité à -518m.
Ce système est inventé et développé par le directeur des Houillères d'Epinac, Zulma Blanchet. Malheureusement le gisement se révélera en-deçà des espérances, n'étant pas adapté, ce système sera arrêté en 1887 après la mort de Blanchet. Puis c'est une machine d'extraction plus classique qui prendra le relais.
En 1910 une centrale électrique est adjointe au bâtiment, elle cessa en 1943.
La tour est très facilement identifiable à l'entrée d'Epinac, l'architecture est remarquable "C'est un corps central en forme de tour carrée dont les 4 faces sont percées de baies à arcs en plein cintre sur 3 niveaux... 2 ailes flanquent cette tour de chaque côté
" (M. Delmas)
Le puits ayant fermé en 1936 il fût ré-ouvert en 1940 jusqu'en 1944. L'entreprise Bitulac s'y installe en 1948 jusqu'en 1998, c'est une société de fabrication de peinture et vernis.
La commune a finalement racheté le site pour un euro symbolique, des travaux de réhabilitations sont prévus très bientôt, afin de sauvegarder cet ancien ensemble minier.
En 1905 Epinac, prends l'appellation Epinac-les-Mines à la suite de l'expansion des mines dans la ville (On en a recensé 70).
La centrale est la partie qui est venue se greffer plus tard.
Le bâtiment du puits est une tour malakoff, qui représente l'élément minier central. Deux bâtiments sont accolés directement à la tour à chaque flanc, formant les ailes (Cf : première photo) de la tour. Les deux bâtiments plutôt longs que larges sont percés de grandes fenêtres au rez de chaussée et d'oeil de boeuf à l'étage. Chaque bâtiment est séparé au centre par une allée ouverte à son extrémité et non couverte. Enfin l'ensemble de l'édifice général repose sur une série de souterrains (initialement reliés ?) percés de plusieurs ouvertures à chaque face. Cette architecture donne une symétrie parfaite, les détails et le soin apporté sur les bâtiments, typiquement minière (briques, ornements, fenêtres...) donne du cachet à l'édifice.
Dans ces deux ailes, ce sont les parties que Bitulac a transformé, notamment en anciens labos.
L'intérieur reste très décevant, au niveau du puits il ne reste absolument plus rien, cette partie n'a jamais été remaniée.
Il semblerait que depuis 2016 des travaux soit entrepris, notamment pour consolider la charpente de la tour.
Puits des Fourneaux - Mine du Moloy
Le puits des fourneaux est mis en fonctionnement en 1928, soit près d'un siècle après la mise en route de la mine, d'abord Société des Houillères du Grand Moloy, puis racheté par la Société des Houillères et Chemins de fer d'Epinac, c'est la SMSB (Société Minière des Schistes Bitumeux), société qui exploite la mine des Télots, qui rachète la mine en 1943 afin d'alimenter lers chaudières à charbon.
Sept ans plus tard la SMSB fermait la mine du Moloy.
Le chevalement a été restauré (son toit remplacé) et son pourtour défriché tout récemment.
Il reste encore les initiales HCE pour "Houillères et Chemins de fer d'Epinac.
Le chevalement est fait de maçonnerie, la profondeur du puits atteint -130m. La mine occupe 128 ouvriers, le carreau est composé du puits, du bâtiment de la machine d'extraction, du criblage, des compresseurs, de la lampisterie, des ateliers et bureaux de la société. La production atteint son maximum en 1940 avc 78183 tonnes de cahrbon.
Puits de Roncevaux
Bassin de Decize-La Machine
Voici une liste (exhaustive) des puits foncés dans le bassin.
Concession La Machine:
- Puits de la Chapelle
- Puits des Coupes
- Puits des Glénons
- Puits de la Haute Meule
- Puits Henri Paul
- Puits Marguerite
- Puits Marie
- Puits des Minimes
- Puits Pré Charpin
- Puits Schneider
- Puits des Zagots
Puits des Glénons
Année : 1825-27 - 1974
Compagnie : Compagnie Schneider et Cie
Le puits est construit entre 1825 et 1827, le chevalement est alors en bois et muni d'un treuil à vapeur. Sa profondeur se verra doubler avec les années, en passant de -240m, jusqu'à -431m en 1930.
La concession de Decize est achetée par la compagnie Schneider en 1869 jusqu'à la nationalisation en 1946 par Charbonnages de France. Jusqu'en 1954 on extrait du charbon ici, puis il deviendra puits d'aération et de secours pour le puits des Minimes jusqu'à la fermeture du bassin en 1974. En 1953 le chevalement est remplacé par un chevalement métallique provenant de Blanzy.
A l'instar de Blanzy le puits des Glénons s'est lui aussi transformé en musée en 1984 par l'association Amacosmi (Association Machinoise pour la Conservation des Souvenirs Miniers)
Autrefois ce bâtiment servait pour la ventilation, aujourd'hui il sert d'accueil, de salle des pendus et de lampisterie.
Puits Henri Paul
En 1927 la compagnie Schneider décida d'arrêter l'extraction au puits Marguerite pour le remplacer par le puits Henri Paul, situé à 100m de distance. A partir de 1961, l'extraction est centralisée au puits des Minimes et le puits ne sert plus qu'a l'aérage à la descente de matériel.
La machine était placée à cet endroit (voir les deux premières photos) on y voit encore le passage de câble bouché avec des parpaings.
Puits Marguerite
Le chevalement était placé de l'autre côté.
Puits des Zagots
Le bâtiment est aujourd'hui partiellement habité.
Mine des Télots
Année : 1824 - 1957
C'est une ancienne mine de schistes bitumineux. Le schiste une fois extrait sert à la production d'hydrocarbures par pyrogénation. En d'autres termes "Si l’on chauffe le schiste bitumineux à une température suffisamment élevée (450 / 500 °C) dans une enceinte privée d’air, la vapeur engendrée pourra être distillée en huile de schiste – une forme de pétrole non conventionnel – et en gaz. Les schistes bitumineux peuvent aussi être brûlés directement comme un combustible de basse qualité pour la production d’énergie et le chauffage, et peuvent être utilisés comme matériau de base dans les industries chimiques et les matériaux de construction.
" (Duclair Environnement)
Cette huile est surtout utilisé pour l'éclairage à cette époque, puis avec l'apparition de l'automobile, l'usine s'engage à en produire son carburant.
Les principales concessions dans le bassin d'Autun sont Surmoulin, les Télots, Millery et Saint Forgeot. Elles sont connectées et extraient de 3 à 5 millions de tonnes de schistes. Le gisement serait évalué entre 60 et 400 millions de tonnes.
Malgré la concurrence du pétrole, la mine ferme ses portes en 1957. Il ne reste plus aujourd'hui que des ruines et deux grands terrils où se sont entassés des schistes cuits (déchets d'exploitations). Ces terrils sont aussi les deux derniers restants de Saône-et-Loire et donc les plus hauts (100m).
Ramené jusqu'au dessus du broyeur, le minerai tombe d'abord dans une trémie qui le distribue dans l'un des deux broyeurs, puis il est stocké dans des silos.
Millery
Il s'agit d'un ancien plan incliné qui rejoignait les travaux des télots (10ème couche).
Il ne reste plus que le local de la machine d'extraction, vide, qui est reconnaissable aujourd'hui.